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Pneumopathies aiguës communautaires : à propos de 297 cas - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.206 
K. Bougharnout, L. Cherifi, S. Chaibi, S. Bioud, A. Moumeni
 Service de pneumo-phtisiologie, Sétif, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumonie aiguë communautaire (PAC) est une infection respiratoire aiguë basse acquise en milieu extra-hospitalier. C’est un problème de santé publique, c’est la maladie infectieuse la plus fréquente et la première cause de mortalité par infection dans le monde. Le but est d’étudier le profil radioclinique, thérapeutique et évolutif des PAC dans un service de pneumologie.

Méthodes

Étude rétrospective des cas de pneumonie aiguë communautaire hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Sétif entre 2005–2015.

Résultats

Au total, 297 cas de PAC sont hospitalisés dont 188 hommes et 109 femmes avec un âge moyen de 66ans. Cent dix-sept cas sont des fumeurs dont 7 fumaient du cannabis et 9 sont alcooliques. Les comorbidités : diabète chez 87 cas, pathologies cardiovasculaires chez 71, corticoïdes au long cours : 24, cancer chez 22 et épilepsie chez 11. Les signes généraux présents chez tous nos patients avec des signes extra-respiratoires notamment digestifs chez. La radiographie thoracique : syndrome alvéolaire : 178 cas et broncho-pneumonie : 101. Atteinte bilatérale : 81 cas et l’atteinte pleurale est associée chez 42. La fibroscopie bronchique réalisée chez 88 patients retrouve des secrétions purulentes chez 63. Le germe en cause n’est isolé que chez 21 patients avec 13 pneumocoques isolés. Un traitement empirique à base de : amoxiciline-acide clavulanique est prescrit : 19 cas ; amoxiciline-acide clavulanique+macrolide pour 83 ; céphalosporines : 106 patients et fluoroquinolones : 89. La durée moyenne d’hospitalisation est de 19jours. Une bonne évolution est notée chez 249 cas dont 27 patients sont transférés en réanimation avec 21 décès.

Conclusion

Pour améliorer la prise en charge des PAC, il faut promouvoir l’application des recommandations nationales, ce qui permet un diagnostic précoce et un traitement orienté, donc réduire la mortalité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A94 - janvier 2017 Retour au numéro
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